prisonnière

Je suis prisonnière de mon chagrin. C’est comme être perdue dans un labyrinthe sans sortie.

Quoique je fasse, il me rattrape toujours.Je vis avec le fantôme de mon bébé, tapi dans mon ombre.

Les larmes ne coulent plus, j’ai tout verrouillé, pour pouvoir donner le change.

Mais mon coeur lui étouffe, s’étrangle, se vide un peu plus chaque jour.

Je bataille chaque jour pour me lever, faire quelque-chose de constructif, essayer de profiter de petites choses. Mais les énormes boulets que j’ai aux pieds me terrassent de fatigue, mon corps est à bout.

Je navigue entre épuisement, vertiges et dégoût de moi-même.

Peu de choses m’intéressent vraiment, je me sens si loin de la vie.

Cette spirale me donne le tournis. Comment vais-je m’en sortir?

La Pma a fracassé mes repères, tout bousculé dans ma vie, qui ressemble désormais à un immense champ de bataille où je compte les morts, les blessés et les déserteurs.

Je ne suis plus que l’ombre de moi-même.ombre de moi mêmeJ’avance sans savoir où cela me mène, à quoi cela sert.

Je devrais être enceinte de 5 mois, je devrais être rayonnante de bonheur, et je ne suis plus qu’une âme en peine, au ventre plus vide que jamais.

Ce chagrin, cette absence  me tuent à petit feu.

65 réflexions sur “prisonnière

  1. On est totalement impuissant face à ton immense douleur. Dans les moments très sombres de notre parcours, nous avons trouvé un peu de réconfort par la pratique de l’hypnose ou de la méditation, qui n’enlève rien au chagrin, mais peut ouvrir la voie vers l’acceptation, seul apaisement possible. Nous t’embrassons.

      • Cela fait beaucoup de bien, la méditation. Il ne s’agit pas de contrôler ses émotions en mode « positive attitude », bien au contraire. Quand on va mal, ce discours est inaudible. On se concentre juste sur ce que l’on ressent, on laisse venir, on observe, et petit à petit, de jour en jour, on retrouve un peu de calme, de sérénité. Je te souhaite d’y trouver des ressources.

  2. Je suis peinée de te savoir dans cet état de tristesse permanent Mamzelle fleur. Je pense souvent à toi, je me sens proche de toi depuis le début, je nous ai toujours vues comme les doyennes de la blogo…
    Pourquoi ne repars-tu pas au combat ? Il me semble qu’il vous reste des blastos…
    Es-tu suivie par un psy ? Je ne sais plus… Ça te ferait peut-être du bien; en tout cas, ne reste pas seule emmurée dans ton chagrin. Je t’embrasse fort.

    • Ma chère Fortuna, j’ai revu ma psychologue il y a 8 jours et je dois y retourner dans une semaine. Mais je vis les montagnes russes avec ce deuil.Je n’envisage aucun autre protocole pour le moment, je suis bien trop fragile et je me sens incapable aujourd’hui de gérer un échec, une autre FC ou même un début de grossesse(j’aurai bien trop peur). Et physiquement je n’ai pas du tout récupéré.
      Merci de ton soutien. Toutes mes félicitations pour ton positif. Je croise. Bises

      • Ah oui je comprends. Prends bien soin de toi alors, le temps qu’il faudra pour te sentir mieux. C’est bien que tu sois suivie je trouve, j’espère que le courant passe bien entre vous.
        Merci pour ton croisage.
        Grosses bises

  3. Bonjour Mam’zelle Fleur, je suis une lectrice de l’ombre et c’est la première fois que je commente sur ton blog.Je voulais juste t’envoyer tout mon soutien virtuel dans cette douloureuse épreuve. Tu as raison d’exprimer ta colère, ta tristesse, ta rage, il n’y a rien de pire que de tout garder en soi. Ce type de deuil est tellement particulier, notre entourage le comprend rarement et souvent le sentiment de solitude et d’isolement qui l’accompagne est insupportable. J’espere vraiment que la douleur va doucement s’atténuer, que le temps petit à petit te permettra de sortir la tête de l’eau et respirer un air plus serein. Pour t’apporter ma petite expérience dans ce domaine, j’ai perdu mon bébé à presque 8 mois de grossesse et mon salut a été le sport, c’est la seule chose qui m’a permis de sentir mon corps vivant et de sortir de mon état de « mort intérieure ». Mon entourage, mon conjoint et ma famille n’ont pas su m’aider. La route est extrêmement longue, le deuil sera toujours là, mais la douleur intense fait place à une tristesse plus douce qui fait partie de nous et l’envie de nouveaux projets, quels que soient leur nature. Je pense bien fort à toi 🙂

    • Merci d’être sortie de l’ombre, je suis très touchée et ton témoignage me redonne un peu d’espoir, celui de pouvoir revivre sans cette infinie souffrance, de pouvoir vivre tout court. Le sport, c’est une bonne idée, mais je suis encore trop démolie physiquement pour l’envisager. Ton parcours a-t-il eu une issue heureuse?

  4. Je ne sais pas comment t’apporter un milligramme de réconfort, enlever un tout petit peu ta peine. Déjà, tu l’écris, et je pense que c’est une bonne partie du travail de deuil ou d’acceptation.
    Tu écris ta souffrance, tu mets des mots sur ton ressenti. C’est déjà ça, tu extériorise un peu cette douleur.
    Je suis un peu dans le même désarroi depuis 9 mois. Une grossesse inaboutie, un embryon, puis finalement, non, deux, enfin, on ne sait pas vraiment madame. Depuis plus rien, plus d’accroche, puis plus d’essais, plus rien, plus de PMA, plus d’espoir. Alors, je navigue dans un état demi-vivante, et comme toi, je donne le change, ouais, c’est cool, je vis, je travaille, je parle. Mais je fais semblant.
    J’espère que pour vous une issue heureuse aidera à combler ce gouffre, cette absence. Pour moins souffrir, j’ai fait de mes embryons et de mes tests de grossesses positifs des souvenirs « positifs ». J’essaie de ne pas voir les échecs qui ont suivi. Oui, j’ai été enceinte, même en arrêt pour grossesse pathologique, officiellement. Bon, OK, berceau vide définitivement. Mais je garde ces succès pour moi, ma fierté d’avoir presque été capable d’être maman. C’est peu, mais c’est mieux que rien. Et je garde comme une grande chance tous les essais PMA que la science a bien voulu nous octroyer. Nous aurons essayé, pas démérité.
    Bisous de réconfort, bisous de pêche, d’énergie, bisous magiques qui enlèvent la fatigue.
    Et, oui, aussi, le sport (et le chocolat) est ma thérapie du moment.
    Ca me vide la tête et là, au moins, j’ai l’impression de vivre. Et j’en bave.

    • J’admire que tu arrives à positiver tes débuts de grossesse.Moi je ne vois que des échecs, de l’acharnement dans mon cas. Le chocolat est mon anti-dépresseur depuis plusieurs semaines. Je me reconnais dans tes mots quand tu parles de « demi-vivante », de faire semblant. Je peux esquisser un sourire, mais au fond de moi je suis remplie d’une tristesse sans fin. Pourvu qu’on s’en sorte un jour toi et moi. Je n’avais pas imaginé que la pma serait un tel combat, une telle épreuve dans ma vie. Pas de bébé, un deuil et moi qui suis déglinguée…

  5. Je pense toujours fort à toi, je suis bien impuissante pour apaiser ta douleur, mais sache que je la comprends… Peut-être que en parler avec un thérapeute serait bénéfique, je ne sais pas si tu envisages de le faire… Parfois l’entourage ene suffit plus, ni soi même, et un peu d’aide extérieure peut être la bienvenue. Je t’envoie plein de douces pensées et de bisous de soutien ❤

    • J’ai vu une psychiatre quelques fois en attendant de retrouver ma psychologue de compet. Nous avons repris la semaine passée, mais le « chantier » est immense et la grande priorité est de travailler sur ma propre estime. Il y a un gigantesque décalage entre la vision que j’ai de moi (physiquement, moralement, professionnellement…) et celle que les autres ont de moi. Je me reconnais à peine en photo et reste interloquée quand on me complimente, comme si on ne pouvait pas parler de moi ainsi. C’était déjà un souci avant la pma, mais avec ce parcours dramatique c’est encore pire.

      • La priorité c’est clairement de prendre soin de toi, de retrouver la confiance en la vie et en ton corps… J’imagine bien que le chemin s’annonce long et difficile, mais j’espère que cette psy pourra t’aider et t’accompagner sur cette voie. Avec l’apaisement qui grandira doucement, au fil du temps… Laisse toi le temps de te remettre, ton corps, ton esprit, ont besoin de récupérer… C’est tellement dur ces épreuves, sois indulgente avec toi-même. Le goût de vivre reviendra, j’en suis sûre ❤
        Je t'envoie encore plein de pensées! Tu n'es pas seule, n'hésite pas si tu as besoin de parler.

  6. Je n’ai aucun mot pour apaiser ta douleur mais je suis très peinée de te lire aussi mal. Gros câlin et n’hésite pas si tu as besoin de parler, de crier, de deverser ton chagrin, on est là

    • Merci de ton soutien. Je croise pour ton transfert. J’ai longtemps imaginé qu’avoir déjà eu un autre enfant me laisserait plus de chance, mais finalement je crois qe je vais bien devoir accepter de ne pas avoir d’autre enfant. Et de priver mon compagnon d’une paternité.

      • Avoir « déjà » un enfant ne nous enlève pas notre peine, et encore moins dans l’épreuve que tu traverses. Je te souhaite de tout coeur de pouvoir agrandir ta famille mais avant tu dois aller mieux. Tu le sais, tu le vis en ce moment, un deuil ça prend du temps. Alors prends ce temps nécessaire pour te reconstruire. Je t’embrasse

  7. Je suis vraiment nulle quand il s’agit de trouver les mots justes pour essayer de mettre un peu de baume au coeur.
    Dans tous les cas, sache que ce que tu ressens est normal, la vie peut être belle mais elle sait tout aussi bien être une p*te.
    Tout ce que j’espère, c’est que tu retrouveras la lumière très vite, avec ou sans aide. J’aimerais avoir la recette miracle mais malheureusement le cheminement vers le bonheur est très personnel, souvent c’est un déclic. Alors pourvu qu’il t’arrive vite.
    Je t’embrasse.

      • J’espère que cela viendra, soit petit à petit, soit d’un coup, ce n’est pas forcément un déclic miracle, c’est parfois une épreuve ou un coup de massue dans la gue*le qui fait prendre conscience des choses.
        En tout cas ce n’est jamais évident 😦 Bisous à toi

  8. Comme tes fidèles lectrices, je suis très touchée par ta peine et notre impuissance à t’aider sinon te lire et écouter ton désespoir. C’est si peu. A te lire, j’ai parfois l’impression que cette fc est le déclencheur d’un autre changement (conscient ou non). Un déménagement, un changement de job etc… mais je me trompe peut-être. Des bises de soutien et de courage (je pense que le chocolat peut aussi aider comme Linette 😉).

  9. Aucun de mes mots ne pourra apaiser ta peine mais sache juste qu’on est là, que d’autres sont passés par ces moments de douleur et qu’ils finissent toujours pas laisser la place à de meilleurs moments. La sophro m’a énormément aidé dans les moments difficiles. Je t’embrasse fort.

  10. Je pense souvent à toi… nos histoires sont différentes mais tes mots de souffrance et de douleur me font échos… La sophro m’a beaucoup aidé et m’aide encore, en fait c’est surtout LA personne qui la pratique qui m’a aidé, elle a su employer les bons mots, les bonnes phrases… Je n’ai pas pu pratiquer de sport pendant tout le traitement mais depuis peu je marche en forêt et même si j’ai mal partout cela m’apaise… Essayes si tu en as un peu la force de trouver un exutoire, cela peut-être tout autre chose… Courage… Bises

    • C’est drôle, parce que j’ai voulu faire une promenade nature dimanche dernier. Je sentais que c’est ça qu’il me fallait.J’avoue être perdue dans ton histoire car je n’ai pas trouvé de résumé. Mais j’ai compris que tu étais une vraie battante. tu as raison il faut que je trouve un exutoire, mais ma priorité du moment c’est de réussir à retravailler à temps plein sans m’écrouler. Bises

      • J’adore marcher en forêt, dans la nature cela m’apaise et me ressource… J’ai terminé mes traitements, j’aurai le verdict fin Janvier !
        C’est courageux de reprendre le travail à temps plein, n’hésites pas à demander des jours lorsque tu sens que tu es trop fatiguée… Prends bien soin de toi. Grosses Bises

  11. Je me sens bien démunie devant toute la souffrance que tu exprimes Mamzelle Fleurs, je ne sais que te dire pour t’aider. J’espère juste que ta psy va vite revenir pour qu’elle t’aide au mieux et surtout j’espère que cela te fera le plus grand bien…
    Accroches-toi, on est derrière toi.
    Des bisous de soutien.

  12. On ne peut que comprendre et être démunies face à ta souffrance. Je ne sais que dire et je sais très bien qu’aucun mot ne te réconfortera. Mais on est là, ma belle, derrière toi et dans les moments difficiles, tu sais que tu peux trouver ici non pas des oreilles mais des yeux attentifs et plein de bienveillance.
    Les copinautes ont tout dit, je pense que d’aller voir une sophrologue ou pratiquer le yoga sont de bonnes idées pour essayer d’aller un peu mieux. Mais il faut du temps, beaucoup de temps pour apaiser ta si grande peine. Le temps seul peut réellement t’aider. En attendant, tu as le droit de ne rien faire de tes journées, tu as le droit de te coocooner, de te laisser de la place pour faire ton deuil.
    Plein de courage ma belle, je pense fort à toi et te fais un câlin de réconfort. ❤

  13. Mam’zelle fleur comme les filles j’ai du mal à trouver les mots. Je vois que tu en as trouvé, des mots, pour extérioriser, c’est déjà un grand pas. Comme te l’as dit Fortuna ne reste surtout pas seule face à tant de chagrin. Si tu ne trouve pas le réconfort auprès de tes proches parles nous! Je t’envoie des très gros bisous tout doux.

  14. Toutes mes pensées t’accompagnent petite fleur dans cette terrible épreuve. La perte est encore trop récente pour que vivre au quotidien ne te demande pas d’efforts insurmontables. Ca viendra. Promis, ça viendra. Le chagrin du deuil parait éternel mais petit à petit, il s’allège. Le manque restera, la tristesse aussi mais tu verras réapparaitre quelques rayons de soleil. La vie et avec elle l’avenir se réinstalleront. D’ici là, je t’envoie

  15. oui ce chagrin c’est une prison et je n’ai toujours pas les mots pour t’en libérer. Je crois comme justomate que ‘le cheminement vers le bonheur est très personnel et le déclic viendra de toi’ mais pas de pression ça prend du temps. J’espère que ta psy revient bientôt et qu’elle pourra t’aider à cheminer vers l’acceptation, le deuil. plein de bises de réconfort.

      • Je viens de lire l’interview de Pamela Tsigdinos sur le site BAMP. Elle ne s’exprime pas sur le deuil périnatal mais sur l’infertilité. Ses mots sont si juste, ils raisonnent en moi et m’ont fait passer à toi. Un extrait

        ‘Surtout, prends le temps d’exprimer le chagrin de tout ce que tu as perdu, fais honneur à tes émotions et laisse-les s’exprimer. Trouve un exutoire à travers l’écriture, la thérapie, le sport ou l’art. La seule manière de se débarrasser de son chagrin est de l’accepter, de s’en immerger. Tu vas devoir ressentir toute la douleur avant de pouvoir guérir. La guérison sera non-linéaire. Il y aura de bons et de mauvais jours, mais les bons jours finiront pas être plus nombreux que les mauvais.
        Ne soit pas surprise si ton entourage ne comprend pas ce que tu traverses. Leurs commentaires bien intentionnés mais souvent ignorants peuvent te donner l’impression de mourir à petit feu.’

        Ça fait du bien de lire que nous ne sommes pas seule et ce que l’on ressent est naturel et pas une chimere née de notre égocentrisme comme certains peuvent le penser.
        Je t’envoie plein de douces pensées. bises

  16. Chère MamzelleFleur,
    J’aimerais tellement pouvoir te venir en aide.
    L’expression de la douleur, de la colère est une première étape vers un lendemain plus positif. Rien ni personne ne pourra soulager ta peine. Cette perte laissera à jamais un vide que rien ne pourra combler. Mais la douleur s’estompe. Ca prend du temps mais on y parvient. Comme le dit Madame Z, le processus d’acceptation et de deuil est un cheminement très personnel. Je suis certaine que tu vas trouver des pistes pour aller mieux. Ce qui me faisait du bien: l’hypnothérapie, des séances chez ma psychologue, du bricolage, du jardinage… Au début je ne parvenais même pas à affronter l’extérieur. J’ai eu beaucoup de mal à sortir, voir du monde, parler de tout et de rien et reprendre le cours de ma vie me semblait impossible. J’avais l’impression d’être l’ombre de moi-même. Ne t’oblige pas à faire des choses que tu n’as pas envie de faire. Prends le temps dont tu as besoin. Tu vas à arriver. N’hésite pas à venir sur la blogo. Nous sommes là. Courage. Mille bises

    • J’ai choisi de reprendre mon travail, même s’il me semble que j’ai encore besoin de temps. Car j’ai trop peur de m’enliser dans cette vie hors du monde. Alors j’ai fait le grand saut. Et cela va être un vrai défi. Essayer de bosser correctement sans m’épuiser et afin de me permettre de « guérir ». Mais encore trop souvent, le monde m’agresse et je voudrais rester dans ma bulle. Bises

  17. Je suis triste de te lire aussi mal. Je ne sais quel mot utiliser pour te réconforter. Ta souffrance est immense et on la comprend mais j’espère que tu es quand sur le chemin de la guérison. Tu n’es pas seule ma belle! Courage. Des bisous

  18. Je n’ai aucun conseil et ne peux qu’essayer d’imaginer ta douleur… Mais tu as tout mon soutien, mon amitié sincère, exprime tes sentiments comme tu le fais, nous sommes là.
    Plein de bisous!

  19. je t’envoie tout mon soutien ma -je m’approprie, très courageuse mamzelle fleur. Les gens qui n’ont pas connu le « véritable » chagrin ne savent pas et pensent que te booster et te remotiver pour aller bien c’est bon pour toi mais ça n’est pas le cas. Arrête de penser au temps -oui il passe vite mais autant qu’il passe plus lentement et qu’à la fin tu sois sur tes deux pieds que de le faire passer vite vite vite en n’étant jamais soulagée -je voulais mettre guérie mais ça n’est pas le bon mot. Je t’embrasse fort

    • Il y a 15 j je ne savais pas quoi te répondre. Mais je l’avais lu et j’avais été très touchée par ton « courageuse mamzelle fleur ». ça y est, je suis sortie de l’enfer et je suis à nouveau dans la vie. J’espère que tu vas bien malgré ton dernier échec. Bises

  20. Quand j’ai eu du mal avec un deuil, la mort d’une amie dans un tragique incendie, c’est l’hypnothérapie qui m’a aidée à repasser de l’autre côté du miroir…

    Mon hypnothérapeute m’avait demandé d’imaginer une mongolfière, elle parlait à mon inconscient en lui demandant d’y mettre tout ce qui me pesait et mon amie était dedans. Je l’ai laissée s’envoler… Je ne voulais pas qu’elle parte mais mon inconscient lui savait que c’était le mieux pour moi et j’ai pleuré…

    Pour d’autres chocs post-traumatiques, j’ai fait appel à la thérapie brève, j’ai pu reprendre le dessus sur des cauchermars qui me pourrissaient la vie… en les dessinant et en les détruisant puis en redessinant une meilleure situation… Je ne sais pas où tu vis, si tu en as la force, tu peux peut-être trouver le bon professionnel pour t’aider à sortir de ta prison

    • Merci de m’avoir laissé ce message. Je n’y avais pas répondu jusque là car je ne savais pas vraiment quoi écrire. Aujourd’hui, j vais bien mieux, en partie grâce à ma psy. Avec l’hypnose j’ai pu revisiter tous mes derniers souvenirs douloureux et les modifier pour les mettre à distance. Depuis, je me sens bien plus légère. La vie a repris le dessus . Bises

  21. Jusque là, je n’avais jamais osé commenter un blog, mais tes mots résonnent tellement en moi… J’ai moi-même perdu mon fils à 4 mois 1/2 de grossesse, ça fera 1 mois dans 2 jours… Ma survie n’est que souffrance, comme toi je me sens prisonnière de ma douleur. J’essaie de me dire que la vie est plus forte que la mort… Pas évident, surtout avec les maladresses et indélicatesses de l’entourage. Si je peux te conseiller quelque chose c’est d’écouter ton coeur, prends le temps qu’il te faut. Je pense que « vivre » sa douleur est nécessaire finalement. Moi j’ai eu besoin de faire beaucoup de choses symboliques (lui écrire une chanson, acheter sa pierre de naissance en forme d’ange, lui écrire régulièrement…) et ce qui me fait le plus de bien est de savoir/ entendre ma famille me dire que mon fils ne sera pas oublié et qu’il fait partie de la famille. Nous n’oublierons jamais, mais je nous souhaite qu’un jour, la vie nous rattrape et que le bonheur revienne dans nos vies. Courage. Et si tu veux parler, même si nous ne nous connaissons pas (encore), n’hésites pas.

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